mercredi, avril 25, 2007

La routine ( ou presque ) d’une culture pérenne

Et oui, les beaux jours arrivent.
Cela fait maintenant deux mois que je n’ai pas écrit une lettre dans ce blog.
Désolé pour ce manque d’assiduité.
Ce n’est surtout pas par manque de temps, j’en ai à revendre.
J’en prends même pour dormir, c’est pour vous dire !
Bref, la taille est bien évidemment finie et s’est terminée par le plantier de Cabrières.
Comme chaque année, les jeunes plants sont taillés en dernier.
Cela a deux objectifs :
-Tailler en sève montante afin de limiter les maladies du bois
- Retarder le débourrement (sortie de la végétation) afin de limiter les jours de risque de gel.

Une fois la taille finie, nous avons redressé les vieilles souches qui ont la fâcheuse tendance à mettre leur bras là ou il ne faut pas !

Ensuite, on a pu s’occuper des sols. La décavaillonneuse hydraulique que nous avons prise a fait des merveilles (ou presque) et le travail de déchaussage à la picole ( bèche ) n’en a été que facilité ( tout est relatif !!! )
Nous sommes actuellement en train de finir cette phase longue et pénible par laquelle nous devons passer afin de garder des sols avec un écosystème et une vie microbienne naturelle, aucunement dérangés par des désherbants chimiques !

Concernant, la végétation, elle n’arrête pas de galoper.
Toutes les bourres sont désormais sorties et certains pampres en sont déjà à 10 feuilles étalées.
Nous sommes désormais sur le qui vive pour les ébourgeonnages.

Dans une quinzaine de jours, nous allons attaquer cette opération qui, avec la taille, sont les deux opérations les plus importantes afin de réaliser un vin digne de ce nom !
Comme toute opération, il faut tâcher de la réaliser au bon moment.
Trop tôt, nous devrons repasser car d’autres sarments auront repoussé.
Trop tard et bien c’est pas bon non plus !!!!!!!!
Effectivement l’énergie de la souche va être distribuée à beaucoup trop de sarments et de grappes qui seront enlevés par la suite. Plus tôt (mais pas trop car d’autres repoussent) les sarments dits « nuisibles » sont enlevés, meilleure sera l’alimentation des autres sarments et des grappes qu’il reste.

Bref dans la vigne, il y a de quoi faire.
A la cave, nous avons mis en bouteille Pure 2005 et entonné Pure 2006, réalisé l’assemblage final de Fiancée 2005 que nous mettrons en bouteille dans un mois et contrôlé l’évolution des 2006.

Voilà à peu près comment l’on s’occupe actuellement.
Promis je vais me procurer un appareil photo et je vous en glisse très bientôt.
Bon, je vais bosser car des souches m’attendent et je n’aimerais aucunement les faire languir !!